Biographie de Pierrôt la Gambille
Gambilleur de première, toujours prêt à participer à un bal pourvu qu’il y ai de la bonne musique et un peu de place.
Pierrôt n’est pas né en dansant, ca n’est qu’à partir de 2001 qu’il a commencé à apprendre à danser. Les danses solo ne l’ont jamais inspirées. Il a commencé en prenant des cours de danses de salon et très rapidement, c’est devenu une passion.
Il a essayé et est passé par toutes les danses de couple à la mode à cette époque, les mondes qui l’ont le plus intéressés étaient celui des danses de salon (ou danses sportives), des danses anciennes (du XIXème) et des danses traditionnelles. Dans chacun de ces mondes il a appris des danses, mais aussi et surtout des attitudes vis à vis de la danse et du bal. La technique et la précision pour la danse sportive, la tenue le style la légèreté pour les danses anciennes, l’importance du rythme et le lien à la musique pour les danses traditionnelles.
Ca n’est qu’un peu plus tard qu’il est entré dans le monde du tango argentin où c’est le guidage qui règne en maître. Ces apprentissages ne se sont pas fait tout seuls, il y a eu de nombreuses difficultés qu’il a fallu dépasser, qu’il a fallu oublier un certain temps pour y revenir ensuite. Mais que de joie à chaque foi qu’un obstacle a été franchi, que de bonheur lorsque la danse devenait plus fluide plus vivante plus proche de ses cavalières. Quel plaisir de sentir une action passer alors que la semaine d’avant cela semblait impossible.
Pierrôt s’est attaché à garder en mémoire ces difficultés et la manière dont elles ont été franchies. De ces temps difficiles de l’apprentissage il se rappelle les exercices qui lui ont permis de progresser, les phrases dites par les enseignants qui ont marqué son esprit, les façon de faire qui étaient productives et celles qui ne l’étaient pas.
Ca n’est que récemment lors de sa rencontre avec la Môme Pascale que les choses sont devenues claires. De même que les Argentins on pu retrouver leur danse après plusieurs périodes de désaffection et grâce à ce qui se passait en Europe et particulièrement en France, nous devons retrouver et mettre au goûts du jour les danses qui se pratiquaient dans nos bals musette. Ces danses font parties de notre patrimoine et ne peuvent pas être détachées des musiques qui les accompagnaient tout le genre musette lui même complètement imbriqué avec les chansons réalistes. Les danses ont été perdues car elles n’étaient pas enseignées. Musique et danse ont été oubliées car le souci de qualité n’était pas toujours au rendez vous.
C’est donc ensemble que La Môme Pascale et Pierrôt la Gambille consacrent leur énergie à faire revivre ce patrimoine parisien : danse, musique et chanson dans une recherche de qualité et de plaisirs.